• J'ai beaucoup aimé toutes mes machines successives, j'ai toujours eu un pincement au coeur à chaque changement même si c'était pour monter en gamme.

    Ma Pfaff me donnait toute satisfaction mais à force de passer des épaisseurs (de jeans en particulier) je l'ai déréglée (déphasée en terme technique c'est  à dire que l'aiguille n'était plus tout à fait dans l'axe vertical) plusieurs fois.
    A chaque fois réparation de 50/60 € et le soucis d'avoir une machine fragilisée. 
    Maurizio mon techicien/réparateur m'a alors proposé de me vendre une piqueuse industrielle.
    Au départ je n'étais pas très chaude, je me suis dit cela doit être cher et puis ce genre de machine est très rapide, pas facile de coudre avec. 
    Mais Maurizio qui a réponse à tout a retorqué "Je peux changer le moteur et mettre un plus souple et pour le prix allez.....1500 € !"
    Je n'ai pas bien réfléchi longtemps ! Je me suis vite décidée et j'ai acquis cette machine.
    C'est une machine avec table incluse, le moteur d'origine a été changé, pour un plus "doux" qui permet de bien réguler la vitesse. Certes elle ne fait que le point droit ( dans l'industrie, à chaque opération une machine) mais puissante elle coud comme dans du beurre toutes les épaisseurs !!!

    Seul inconvénient, avec sa table elle prend de la place et elle est très lourde (80 kg) donc il a fallu bien réfléchir où l'installer car une fois installée plus question de la déplacer !!!

    Coudre à plat avec la table est un vrai plaisir on a beaucoup plus de place surtout pour les grandes pièces (rideaux, nappes, draps, manteaux).
    C'est une machine qui permet de coudre avec les 2 mains libres car les commandes se font avec les pieds sur la pédale et avec le genou droit (genouillère). C'est un coup à prendre mais ensuite c'est très agréable.

    Enfin détail plus qu'important c'est une machine sans entretien, en effet son "secret" est bien caché dans son ventre, si on la bascule on découvre dessous un bain d'huile. La lubrification est permanente pendant qu'on pique l'huile circule dans tous les mécanismes.

    Quelques photos pour la présenter en détails :

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    Vue générale, l'éclairage est assuré par une petite lampe néon avec bras articulé fixée sur la table.
     
    IMG_5316 copie
    L'enfilage n'est pas compliqué, il ressemble à celui de la plupart des machines.
    Sur le côté droit dispositif pour remplir les canettes. L'interrupteur est de type industriel.
     
      IMG_5315 copie
    Le moteur est indépendant du corps de la machine.  
     
    IMG_7633
    Les accessoires sont peu nombreux , 3 tournevis pour ouvrir la plaque à aiguille (grand)
    pour changer aiguilles et pieds (moyen) et régler la tension inférieure (petit).
    Les aiguilles sont spécifiques elles sont rondes (pas de partie plate au dos) J'ai des 70, 80,90 et 100. 
    Le petit rectangle métallique à gauche est un aimant qui se positionne sur la plaque à aiguille
    pour avoir des coutures à distance constante du bord du tissu.
     
      IMG_5317 copie
    Les différents pieds : 1 et 1' Pieds compensateurs gauche et droit pour des ourlets et sur piqûres parfaits.
    2 et 2' pour la pose de fermeture à glissière.
    3 pour la pose des fermetures invisibles.
    4 Sur la machine pied universel de base.
     
         IMG_7675
    Elle cache bien son jeu ....voilà son secret le bain d'huile !

    Comme je pense que beaucoup d'entre vous n'ont pas eu l'occasion de voir ce genre de machine de près, un article suivant développe son fonctionnement et son utilisation c'est ici 

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  • Je vais vous présenter mes machines à coudre successives.

    Machines à coudre

    Machines à coudre

    Tout a commencé en 1981, j'ai eu ma première machine à coudre pour cadeau de Noël de la part de mes parents. C'était une Starlet Singer. A l'époque Singer faisait de bonnes machines et ce modèle a eu énormément de succès. Elle présentait de nombreux avantages : compacte, portable,bras libre (assez rare à l'époque sur une machine économique), canette à plat, point droit, zig-zag et extensibles, un look sympa typique des années 70, le tout pour un prix très abordable. Seul point faible, elle n'avait pas de boutonnière.

    Machines à coudre

    Justement progressant en couture cet élément (la boutonnière) me manquait de plus en plus et je cherchais une machine plus performante donc en 1986, j'ai changé pour une Singer Sérénade 20, un modèle du haut de la moyenne gamme de cette marque. Nombreux points, la boutonnière 4 temps, facile à enfiler avec la cannette qui se remplit directement dans son boîtier, j'ai été très satisfaite de cette machine que j'ai gardée 8 ans.
    Et puis en 1994 je me suis décidée à la changer pour acquérir une Pfaff. Il faut dire qu'entre temps Singer avait beaucoup changé, le magasin de Bourgoin-Jallieu assurait de moins en moins l'entretien des machines et côté commercial ce n'était pas ça non plus, les nouveaux modèles ne m'attiraient pas du tout.

    Au cours de couture où j'allais il y avait des Pfaff et il faut reconnaître que c'était un cran au dessus de ma Singer. Une vendeuse du magasin de Lyon est venue faire une démonstration de différents modèles .....elle a vendu 9 machines dans l'après midi !!!

    Machines à coudre

    Mon choix s'est porté sur la Tipmatic 6120, simple, robuste, double entraînement (système IDT) voir ici ,
    une boutonnière 4 temps mais très régulière, des points essentiels et quelques décoratifs, qui sont tous possibles en extensible (en gris foncé sur le tableau des points). Honnêtement le nombre de points est un argument de vente mais dans la pratique on se sert bien peu de nombreux points, surtout quand on a aussi une surjeteuse.

    Je suis très contente de ma Pfaff elle a 19 ans et je l'ai encore mais ....car il y a un mais..........
    A suivre dans le prochain article !

    Les 3 premières images (machines Singer) sont des images prises sur le web.

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