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Ma Burdathèque
Depuis mes débuts en couture j'utilise des patrons Burda. J'ai commencé avec des patrons pochettes et ensuite les magazines. Il y a 40 ans l'offre de patrons était assez différente, beaucoup de patrons pochette avec d'un côté les marques allemandes Burda et Neue Mode et d'un autre les patrons américains Vogue, Butterick, Simplicity. Il y avait aussi quelques rares marques françaises, les patrons de Marie-Claire, les patrons de Paris et les patrons des magazines Modes et travaux, et ensuite Prima et Avantages.
Dans les années 80/90 Burda publiait plusieurs magazines : le mensuel puis il y avait Burda International,
un trimestriel haut de gamme, un vrai magazine de mode avec quelques patrons élaborés inspirés des collections. Je n'en ai hélas aucun exemplaire. Pour vous donner une idée un article sur ces revues ici (en anglais)Ensuite il y avait des numéros spéciaux thématiques tous en français qui paraissaient 1 ou 2 fois par an : Bébé, enfants, Couture facile, Femme petite taille, Grandes tailles, Miss B (jeunes), lingerie, Future maman.
Mon plus vieux exemplaire date d'octobre 1982.
Les planches étaient assez embrouillées mais on arrivait quand même à relever les patrons,
quand je lis ici ou là que les planches actuelles de Burda ne sont pas lisibles... je rigole !
Couverture en français mais magazine entièrement en allemand.
Cahier des explications en français. Chaque modèle était en 1, 2 ou 3 tailles maximum.
La présentation est assez identique à celle de nos jours.
En juin 1988 super nouveauté mensuel en édition française à part entière !
J'ai ce fameux premier numéro tout en français ! Il y avait également un patron imprimé sur papier fin.
Des modèles assez actuels en 1988 !
Mes enfants étant nés en 1989 et 1993 j'ai de nombreux magazines Bébé et Enfants de cette époque.
J'ai beaucoup cousu pour eux.
2 thématiques qui hélas n'ont pas duré : je suis pile dans la cible du Femme petite taille je mesure 1,56 m !
Le spécial Lingerie était très réussi, j'avais cousu plusieurs modèles.
On peut remarquer la présentation plus claire des planches,
le changement a dû avoir lieu vers le début des années 90.
Le Couture facile existe toujours, mais la notion de "facile" a bien changé,
c'est maintenant très facile, les modèles sont beaucoup plus simples, avec des planches imprimées
sur papier fin, il n'y a pas à décalquer.Bref une très large offre, dont je possède quelques exemplaires surtout des thématiques car j'ai profité pendant plusieurs années du mensuel au centre social de la dernière commune où j'ai vécu en France.
Puis arrivée en Italie j'ai commencé à acheter Burda régulièrement et à coudre beaucoup. J'ai donc une vraie "Burdathèque" qui va de septembre 1998 à maintenant. Je n'ai pas tous les numéros je me suis toujours arrangée pour feuilleter en kiosque pour évaluer si chaque numéro valait le coup d'être acheté ou pas mais j'en ai quand même beaucoup et certaines années complètes.
Il est déjà depuis un certain temps de bon ton parmi les blogueuses en vue de critiquer voire de dézinguer Burda et d'encencer les patrons "indépendants". Ces fameux patrons indépendants j'ai essayé et j'avoue ne pas avoir vraiment accroché. Pour une ou 2 marques qui proposent des patrons bien conçus et avec un vrai style, que de patrons décevants par leur manque d'originalité (indigestion de "blouses " en tout genre !) et de fiabilité. Sans parler non plus du coût 15/20 € le patron pochette ou 8/10 en pdf VS 5.90 € le magazine avec 30 modèles en moyenne.
Un autre argument du burda "bashing", les explications. Elles sont assez synthétiques c'est vrai, mais il faut aussi savoir les lire, le vocabulaire utilisé est toujours le même il est précis et s'adressent à des personnes qui savent coudre. Un bon complément est un livre technique de Burda.
Personnellement j'ai le vieux "Grammaire de la couture" de 1977 qui m'a beaucoup aidé dans mes débuts !
Depuis il y a eu plusieurs livres parus, la couture facile Burda, la couture pratique Burda (actuel).Donc Burda reste une référence pour moi. Certes il y a des "redites" certains patrons se ressemblent mais on trouve aussi des "pépites" notamment des modèles élégants et/ou habillés qui correspondent plus au style vestimentaire en Italie.
Les magazines sont classés par année dans des blocs porte-revues Ikea.
J'ai mis toutes les pages du milieu avec les dessins techniques dans des classeurs "porte-tarif"
ce qui me permet de faire des recherches très rapides sans avoir à feuilleter toutes les revues.
Pour moi c'est une mine et il est bien rare que je ne trouve pas ce que je cherche.
Ensuite il m'arrive souvent de faire des mix de plusieurs patrons ou des adaptations.
Pour "bricoler" des patrons il est indispensable d'avoir des patrons sans marges de couture comprises
c'est aussi pour ça que j'apprécie Burda.
Tags : Burda, Magazine
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Commentaires
je suis tout à fait de ton avis : Burda est une valeur sûre. Je couds beaucoup avec Burda, quelques fois avec Vogue en patron pochette. Je me suis laissée tenter par les patrons indépendants et je dois dire que j'ai vraiment été déçue.
Pour les marges de coutures, c'est plus facile (je trouve) lorsqu'il faut modifier un patron, si elles n'existent pas, souvent d'ailleurs les marges ne sont que de 1 cm, ce que je trouve très peu pour des vêtements.
Ma collection Burda est plus récente que la tienne, les anciens ont été détruit lors d'un déménagement. A l'époque, j'étais en colère et surtout très peinée.
Sur les anciens magazines, il y avait du bricolage, du tricot, de la broderie et même des recettes de cuisine, et les patrons étaient plus nombreux, il me semble.
Bonne semaine
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:21
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3GazelleDimanche 22 Novembre 2020 à 21:28Que je regrette moi aussi le Burda petites tailles (je mesure 1,53 ) et celui sur la lingerie ! J'ai l'impression que c'était une autre époque .De nos jours ,les jeunes femmes sont grandes et j'ai l'impression que lingerie et tenue de sport ne sont plus si différentes . Je dois être un dinausaure , tant-pis pour moi.
Ceci dit ,je trouve le Burda de décembre superbe mais je n'ai pas fini de réduire les patrons .
Bonne soirée
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:23
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4micetteDimanche 22 Novembre 2020 à 22:06bonsoir j achète burda depuis 70 j ai été abonnée pendant 2 ans je crois mais après je n achetait que lorsque j en avais l utilité il existait aussi burda homme a lépoque il fesait des modèles originaux un col chale d un coté et un col tailleur de l autre des robes spéciales ect dommage maintenant il n y a plus d originalité cordialement
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:26
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J'ai appris à coudre aux cours municipaux qui fournissaient en prêt des Burda. C'est l'animatrice qui m'a appris à décalquer les patrons. Et à part, les patrons pochettes, il n'y avait pas d'autres moyens d'avoir des patrons. Mon plus ancien gardé est un Mode Plus de avril 1994.
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:27
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6mamie86Dimanche 22 Novembre 2020 à 22:49Super ton article.Merci pour cette analyse.
Bises
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:28
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7jeannineDimanche 22 Novembre 2020 à 23:30je voie que je ne suis pas la seule a avoir autant de revues couture
je voie que tu as des numeros que j ai moi aussi ! je ne suis pas abonné ceux que j ai je les ai feuilleter avant d acheter
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:29
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8Mireille/JuliaLundi 23 Novembre 2020 à 06:04
Bises
Mireille-
Lundi 23 Novembre 2020 à 21:30
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9JalylaLundi 23 Novembre 2020 à 07:37Voici un article auquel j'adhère complètement. Je couds principalement du Burda parce qu'il y a de très jolis modèles et que je n'ai aucune retouche à faire, j'ai la chance d'avoir leur taille standart. Vu l'engouement des patrons indépendants, j'en ai acheté quelques-uns, que je me suis empressée de revendre. Tout était à reprendre. Ce qui m'a fait sourire, c'est que j'ai exactement le même système de rangement que toi, ultra pratique, et je possède aussi La grammaire de la couture! ça m'arrive encore de le consulter.
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:34
Quelle chance de rentrer dans un taille standard, ce n'est pas mon as je dois toujours raccourcir je suis petite ! Les patrons indépendants j'en ai peu et moi aussi j'ai été globalement déçue !
Le rangement c'est vraiment le plus pratique en effet ! Mon livre la Grammaire commence à avoir bien vécu des pages se détachent !!! Je le consulte de temps en temps moi aussi c'est une référence.
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10jeanneLundi 23 Novembre 2020 à 08:32Une note dissonante, je n'aime pas Burda , par habitude.
J'ai utilisé Burda, 1 ou 2 fois, mais trop grand pour moi et je n'avais pas les compétences pour modifier.
L'habitude m'est restée. Je ne couds que Vogue Butterick, car le taille 10, petite femme était comme du surmesure pour moi et la vendeuse du rayon patrons au Printemps à Paris me donnait d'excellents conseils, voilà l'origine.Ajourd'hui, je suis taille 16 Vogue, ce n'est plus du surmesure, mais mes compétences se sont largement améliorées.
Un oubli, il y avait aussi les patrons proposés par le journal ELLE, je me souviens d'un tailleur bleu marine, cousu en avril 1968, (oui je suis un dinosaure) et un patron chemise de nuit qui faisait l'aller-retour entre une amie et moi.
J'ai appris à coudre uniquement grâce aux patrons, je ne suis jamais partie dans des modèles qui me semblaient hors de mes compétences du moment et cela correspondait à mes gouts de simplicité, qualité, plutôt BCBG je l'avoue.
Aujourd'hui, je confine loin de chez moi, mais je suis partie avec tissus et machine à coudre.
Nostalgie, nostalgie!
Bonne journée à tous
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:37
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11MoonLundi 23 Novembre 2020 à 09:27D'accord à 100/100
j'ai commence à coudre il y a longtemps avec les magazines Burda, et le mélange sur les planches ne m'a jamais posé problème . Si les explications semblent un peu succinctes, chaque mot a son utilité et apporte une précision . Pourtant je n'ai jamais pris de cours de couture . Je n'aime pas non plus les patrons avec marges de couture comprises comme dans la plupart des marques actuelles , c'est beaucoup plus difficile à modifier et à mixer pour obtenir un vêtement unique . J'ai l'impression que tout le monde achete LE dernier patron sorti .
J'ai une belle collection de magazines Burda et j'ai le même système de rangements des planches de dessins techniques pour éviter de tout feuilleter chaque fois que j'ai une idée en tête . C'est bien sur très souvent dans mes Burda que je trouve mon bonheur .
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:39
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ouh! encore + de mag que chez moi , j'ai qq Burda modern et autres années 80, des fait main années 80 aussi, des M&T tres ancien 1965/70 et nv 2011, des Avantages 2012 env ... et des Primas années 90/2000...( là, j'ai gardé que les patrons).
le problème c'est que j'ai "une sainte horreur" de décalquer les patrons en planche ( style Burda)alors je les regardes et je m'inspire, pour les primas je me suis fait un double a ma taille et garde les gradation ( "on ne sais jamais..." quoi, ben je sais pas, je garde).
on change de Taille avec l'âge , sois, on garde qd même nos Patrons/magazines, où on bazarde tous !
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:41
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13ZiataLundi 23 Novembre 2020 à 13:58Coucou Marmotta,
Je me retrouve complètement dans cet article. Moi aussi, j'ai commencé vraiment à coudre lorsque j'ai eu mes filles. Ma première réalisation en tant qu'adulte a été la robe de baptême de ma fille aînée, tirée d'un patron pochette Burda. Drôle d'idée de commencer la couture par une robe de baptême, mais j'en voulais une belle, longue, en broderie anglaise, et celles que je voyais en magasin coûtaient vraiment trop cher pour moi. Ensuite, je me suis lancée à fond dans la couture bébé puis enfants (d'avoir 3 filles, ça motive) et j'achetais les Burda Bébé puis Enfants. A cette époque (après 1987-88), ils étaient très bien conçus, avec des modèles originaux, construits et pas simplistes du tout. Ce qui m'a l'air bien différent aujourd'hui. J'ai récemment acheté le Burda Bébé, et j'ai été fort déçue. Peu de modèles, et que du simple, trop simple, et en jersey. Rien de travaillé, pas de petit pantalon pour bébé garçon en tissu avec des surpiqures, pas de petites chemises ou liquettes un peu originales, non, que du basique facile à faire mais pas très joli.
Même chose pour le Burda Couture Facile. De facile, on est passé à Easy, et de plus abordable car mieux expliqué, mais très élaboré quand même, on est passé à du simpliste, du basique, tout en extensible et ceintures élastiquées. Les modèles sont bien photographiés et donnent envie, mais franchement, ils ne présentent aucun intérêt de fond. Même pour des débutantes qui voudraient quelque chose d'un peu construit.
Dommage, ceci dit, il reste le Burda style mensuel. J'ai fait la robe blazer du numéro de Novembre, et sur celui de décembre, j'ai flashé sur la robe du créateur (un nom allemand, mais un design italien !!!). Très structurée, comme j'aime.
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Lundi 23 Novembre 2020 à 21:45
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14emmaJeudi 26 Novembre 2020 à 06:50C'est encore un article bien intéressant, quelle mine de renseignements, super , merc beaucoup.
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Samedi 28 Novembre 2020 à 21:44
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Merci pour ce bel article. Moi aussi je préfère les magazines pour les raisons que tu évoques, et j'y ai appris beaucoup, en m'aidant également de la grammaire de la couture Burda. Leurs explications me paraissent dans l'ensemble compréhensibles et je trouve moins pénible de copier un patron sur une planche Burda que de découper et coller des PDF, même si je ne m'interdis pas de m'acheter de temps à autre un modèle qui me plaît.
Ah Burda, mes débuts en couture également avec les "Easy" en pochette ; mon 1er modèle une robe droite sur laquelle j'avais totalement squeezé les parmentures car je n'avais pas compris ni comment les mettre, ni à quoi ça servait... oups ! Ma grand-mère, couturière, n'a pas loupé mon oubli et j'ai dû tout défaire pour qu'elle m'aide à couper puis monter ces fameuses parmentures qui, bien évidemment, donnaient une tout autre allure à ma "robe" qui, sans cela, ne ressemblait pas à grand chose au niveau du col ! Ma grand-mère n'est plus là mais la couture toujours, même si j'ai bifurqué vers le patchwork plus que la couture à vrai dire. Quel souvenir... 40 ans en arrière...
Cette même grand-mère m'avait contrainte à acheter ma première machine à coudre, une Singer en me donnant une petite somme d'argent en cadeau de mariage à condition que je l'utilise uniquement pour acheter cette fameuse machine. J'ai grogné intérieurement que franchement... c'était un peu nul ! Mais j'ai dit merci, gardé mes sentiments pour moi et acheté la machine ! Elle a avalé des km de tissus, je n'ai jamais regretté cet achat "imposé" et encore aujourd'hui j'en suis reconnaissante à ma grand-mère.
Le livre Burda que tu cites a été un de mes premiers achats également et c'est une mine. Je l'ai toujours.
Merci de défendre cette marque de patrons, très accessibles pour les modèles les plus simples, très bon marché même en pochette, marque qui a su décliner des modèles pour les tailles "hors-hormes", (moi c'est le Burda PLUS qui a ma préférence), qui propose des revues thématiques et dont les modèles sont toujours bien étudiés.
Je ne suis pas foldingue non plus des "créatrices-blogueuses" dont les explications sont parfois très succinctes (pour ne pas dire absentes). On retrouve la même chose chez certaines "designers" de patchwork qui oublient (c'est balot hein !!) certains conseils sur leurs fiches de modèles vendues pourtant très chères.
Bonne journée,
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Vendredi 9 Avril 2021 à 15:04
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C'est un article très intéressant , merci ! Et je suis tout a fait d'accord avec vous ! Ma mère m'avait dissuadé d'acheter les magazines, trop "fouilli", j'ai donc acheté pendant longtemps les pochettes. C'est toujours un plaisir de feuilleter ses anciens magazines.
Merci ! Commencer par les pochettes est plus facile c'est vrai !